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jeudi 3 juillet 2014

Tdm4 E07 201405 Namibie Part 8: wildlife on Etosha national park

On partit de nuit a 4h du mat d'Opuwo et on eut la chance de pouvoir suivre une voiture qui roulait a assez vive allure dans la même direction que nous. Il faut dire que la conduite de nuit est assez dangereuse dans cette partie de la Namibie car un animal peut débouler a n'importe quel moment sur la route...et si c'est un elephant, pas sur que ce soit moi qui l'aplatisse!

On arriva a 5h30 a l'entrée ouest du parc et le gate n'était pas encore ouvert. Le temps de réveiller le gardien et de prendre le petit dej dans la voiture et nous voila dans le parc. A peine quelques centaines de mètres parcourus que l'on avait déjà le droit a nos 1ers chacals qui avaient l'air de nous attendre, puis des zèbres, des girafes, des oryx, des antilopes. On dirait qu'ils étaient là rien que pour nous et on ne savait plus où donner de la tête. Sur la feuille d'inscription du parc, seulement 5 voitures étaient passés par là la veille et on était bien sur les premiers aujourd'hui: le parc pour nous tous seuls sur près de 200km, le pied!
On a fait la course avec un bebe girafe sur un bon km. Le pauvre avait l'air d'être tout juste sorti du ventre de sa mère et il avait du mal a plier ses longues pattes. On s'approcha de plusieurs points d'eau pour spotter quasi toute la faune locale excepté le gros. 
On arriva dans la partie plus usitée du parc avec comme bienvenu 5 jeeps remplies de japonais numerotées de 1 a 5 et se suivant en file indienne: finie la tranquilité dans le parc.

On arriva vers 12h au 1er campsite du parc situé au milieu de ce dernier. 

Entretemps, j'avais recu un coup de fil du chauffeur de camion a 6h du mat me disant qu'il était a Opuwo pres a nous livrer la voiture de rechange. Je lui repondis qu'il était censé arriver la veille au soir et au moins nous appeler, que nous étions déjà partis et que l'échange devait se faire désormais dans le parc a Etosha. Il me repondit qu'il était arrivé a minuit, qu'il n'avait pas trouvé l'hotel et qu'il n'avait pas osé nous déranger. Il n'eut tout de même pas le choix que de se pointer au parc et arriva effectivement a 13:30, accompagné d'une femme comme passager: ben tiens! J'avais camouflé les pets sur la vitre avant avec de la poussière mais le chauffeur en vit tout de même une. Par contre, il n'était pas trop paperasse et je réussis a l'embrouiller de tel sorte qu'il me signa le bon de retour sans noter aucun incident: au moins ca de gagné sur mes 200€ volés lors du check in!


Le campement ressemblait plus a un énorme resort americain qu'autre chose et on ne se sentait pas trop dans le wild ici. De plus, ils étaient complets donc ca nous facilita la tache pour bouger au campement suivant situé a 75km d'ici. 
Le but principal de Fernando ici était de spotter absolument un lion. Il avait fait plein de parcs dans ses 7 mois de voyage en Afrique mais c'était le seul animal qui manquait a l'appel! On chercha par tous les moyens a les voir, en se mettant aux meilleurs endroits, a arreter les voitures que l'on croisait dans le parc pour savoir ce qu'ils avaient vu. Lorsque l'on tomba sur devinez qui: Clara et Kaysha, les 2 suédoises que l'on avait quitté a Cape Cross quelques jours auparavant. Bien sur elles ne nous reconnurent pas avec le changement de couleur de notre véhicule et ont eu une peur bleue quand on s'est mis a les prendre en chasse ;-) avec toutes leurs mésaventures, on peut aisement comprendre pourquoi!
Elles nous ont dit qu'elles dormaient justement là où l'on allait et qu'elles venaient tout juste de spotter 8 lionnes sur un spot situé a quelques kms seulement d'ici. Malheureusement pour Fernando, le temps d'arriver, les lions étaient deja partis...
On arriva au campement juste pour le coucher de soleil et on avait entendu parler des "water holes", sorte de points d'eau qui étaient situés au bord de l'enceinte du campement et auxquels on pouvait assister peinard assis sur des bancs. On essaya de trouver ce fameux waterhole mais on se retrouva finalement a monter sur le sommet de la plus haute colline du coin située au beau milieu du campement et muni en son sommet de 3 antennes de telephones. La montée etait tellement rude avec une route toute pourrie que je me retrouva bloqué au milieu sans pouvor faire demi-tour. La seule solution était la marche arrière mais l'on préféra abandonner la voiture là et finir a pied pour ne pas rater le coucher de soleil. On put monter juste a temps sur le haut du chateau d'eau pour avoir une superbe vue a 360° sur une grande partie du parc: magnifique! Les antennes de téléphones n'étaient pas gardées, ni par des barrières ni par des gardiens...moi qui avais voulu en monter une au Togo et qui m'étais heurté a un refus categorique des gardiens, c'etait ma chance! Je choisis la plus haute et entama la montée pieds nus. Elle faisait peut etre 30m de haut et je dus m'arrêter bien 3 fois pour reprendre mon souffle avant d'atteindre presque le sommet. En effet, sur la fin de l'échelle, il n'y avait plus de protection et ca n'avait pas l'air très safe. Je profita de la vue même si le soleil n'était plus présent et je redescendis non sans souffrir de la voute plantaire due a la rigidité des barreaux.
On parvint tant bien que mal a sortir notre nouvelle voiture du bourbier dans laquelle on l'avait laissé et on est allé directement au "vrai" waterhole cette fois. L'arrivée fut magique: il y avait un fond rosé sur une fin de coucher de soleil et on découvrit un rhinoceros en train de s'abreuvoir, puis un second apparu plus petit avec un bebe: une famille entière quoi! Les filles nous retrouvèrent ici et on eut la chance de voir ensuite des éléphants puis des hyènes venir sur le spot. Mais toujours pas de lion en vu pour le pauvre Fernando qui commençait a désespérer. 

Le lendemain matin, on s'est réveillé aux aurores pour augmenter nos chances. Fernando est resté quelques heures sur le waterhole et de mon cote, je suis retourné a l'antenne de téléphone avec Clara afin d'y monter mais au lever du soleil cette fois. Etonnante cette Clara qui n'a pas hésité a monter a près de la moitié de l'antenne. Elle n'avait que 21 ans mais avait deja bourlingué un peu partout et partait cet été faire un training special science politique a Boston a Harvard: une vraie tête! On se fit griller par l'équipe de maintenance alors que j'etais en haut de l'antenne. Ils étaient en fait en train de repeindre l'antenne où j'etais et c'est pourquoi elle était a moitié démontée! On ne s'éternisa pas là et apres une petite remontrance, on rejoignit Fernando qui n'avait toujours pas vu de lions. On essaya d'en spoter a exterieur du camp mais toujours rien. 
L'apres midi, on se reposa au bord de la piscine du camp quand je m'apercus que j'avais été piqué par quelque chose de malsain. Ca faisait depuis la nuit passée dans la voiture a Opuwo que je n'arrêtais pas de me gratter les pieds. Je pensais que c'etait simplement des moustiques mais là, j'avais des centaines de piqures rien que sur le pied gauche: impressionnant! J'en avais également sur l'autre pied et sur les jambes et après réflexion, je crois que j'avais attrapé des puces en dormant dans la voiture...peut être quand on a pris les himbas en auto-stop! Je me promis de laver tous mes vêtements a la prochaine occasion...
On se sépara des filles qui elles partirent sur Windhoeck et nous rejoignames le dernier campement du parc tout a l'est a 75km de là situé dans un joli château fort d'époque. On eut le droit a un fantastique coucher de soleil avec des centaines de girafes en fond qui squattaient dans la savane. Le soir, Fernando se lâcha et on fit un resto!! Le banquet du camp, avec que des grisonants ;-) 

Le lendemain matin, dernière chance de voir un lion et coup de bol, alors que l'on roulait en direction d'un point d'eau, un lion a surgit de nul part a quelques mètres seulement de la voiture. Il avait l'air d'être en mode chasse et ne se préoccupa pas trop de nous. On nous expliqua plus tard qu'il était avec 2 lionnes et 2 lionceaux et que c'étaient les femelles qui chassaient et monsieur qui venait ensuite déguster le festin, les pieds sous la table, quand le diner était servi: pas belle la vie! Par contre, on a eu beau faire le tour du coin, impossible de voir le reste de sa famille...
Pas grave, l'essentiel était fait et Fernando était juste aux anges! On quitta le parc vers 11h et rejoignit le prochain spot: le haut plateau du Watterberg.


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