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dimanche 6 juillet 2014

Tdm4 E07 201405 Namibie Part 10: le walking trail du Fish River Canyon


On fit la route de nuit du plateau de Watterberg jusqu'a la capitale Windhoeck et on se pointa, pour ne pas perdre nos bonnes vieilles habitudes a l'auberge de jeunesse où l'on s'etait rencontré. J'avais reussi a convaincre Fernando, non sans mal, a faire l walking trail du Fish River Canyon: il s'agit d'un trail de 90km qui longue la riviere descendant le long du 2eme canyon le plus marge du monde apres le Grand Canyon de Las Vegas. Ce n'etait pas une rando facile et celle-ci n'etait ouverte que de debut mai a mi septembre, les conditions etant trop dures sinon. L'inconvenient de ce trek de 5 jours est qu'on n'utilisait pas la voiture de loc pendant ce temps la et qu'on payait pour rien. Mais vu qu'on avait pris la voiture pour 2 semaines et qu'il nous restait encore 4 jourq de loc, ca valait tout de meme le coup.

On passa le samedi matin a l'agence hertz pour voir ce qu'on pouvait negocier et ils nous proposerent etonamment de nous reprendre la voiture des qu'on n'en avait plus besoin et ils nous remboursaient alors les jours non utilisés. Parfait: il ne restait plus qu'a se debrouiller pour trouver un ride jusqu'au canyon. Du coup, j'ai chamboullé tous mes plans. J'avais en effet prevu de revenir a Windhoeck sur la fin de mon periple namibien afin de rendre la voiture de loc et ensuite de partir au botswana mais là, cu que j'allais dans le fin fond du sud a la frontiere avec l'afrique du sud, ca faisait plus de sens de commencer par l'Afrique du Qud et Cap Town, située "pas trop loin" du canyon.
La journée de samedi fut la course aux infos et la preparation du trek qui netait pas evidente. Le bureau qui gerait les parcs namibiens exigait un certificat de santé et un test d'effort remplis par un docteur namibien pbligatoirement pour debuter le trail. En plus, il fallait etre au minimum 3 pour faire une resa. Ca ne s'annoncait pas simple. Fernando sauta sur le fait que ca devenait compliqué pour finalement me dire qu'il preferait renoncer mais qu'il m'accompagnerait volontier jusqu'au canyon vu qu'il allait de toute facon a Cap Town par la suite. J'ai du faire 3 cliniques privées avant de trouver un medecin de dispo pour me remplir les papiers. Il me fit meme un test d'urine le sagouin! On partit ensuite faire les courses car pas de campsite dans le canyon, le wild complet pendant 5 jours. Je n'avais pa reussi a trouver un magasin specialisé "outdoor" et ai du me contenter d'acheter des produits assez basiques au supermarché mais par forcement les plus legers ni les moins encombrants.
On picknicka dans le parc qui bordait le parlement avec une jeune volontaire allemande que l'on avait rencontrée la veille a l'auberge puis on se fit une petite sortie le samedi soir avec un pote de Fernando, un pilote cubain qui etait venu faire ses classes ici depuis 2 mois. 
Le lendemain matin, Fernando m'annonca qu'il preferait rester quelques jours de plus a Windhoeck car il avait rencontré une fille la veille au soir qu'il voulait absolument revoir. Peut etre plus simple finalement pour faire de l'auto stop que d'etre seul plutot qu'a 2! 
Je rendis la voiture de loc vers 9h et ne sentit pas trop l'auto stop qui stait tout de meme le plan bien galere: je devais prendre un taxi pour rejoindre un gros rond point et esperer tomber sur la bonne voiture de touristes qui allait justement au Fish River Canyon, situé a 700km d'ici! Les employés de l'auberge m'avaient tous deconseillé de faire ca et je finis par opter pour le minibus. 
Ce dernier n'allait bien sur pas jusqu'a ma destination finale, cela aurait ete trop simple. Il s'arretait a Keetmanshoop, a pres de 500km de Windhoeck avant de continuer sa route plus a l'ouest. Arrivé la-bas, le chauffeur du minibus ne savait pas trop où me deposer pour que je rejoigne le canyon et un employé d'une station service lui indiqua un rond point juste a la sortie de la ville de Keetmanshoop. Le chauffeur m'y deposa et me dit d'aller voir un autre minibus qui venait tout juste de stationner au rond point et qui allait sur la B1 en direction du sud. Mon chauffeur quant a lui, partit sur la B4 en direction de l'ouest. Je discuta avec le chauffeur de l'autre minibus qui me dit qu'il pouvait pe deposer a Grunau, située a 150km d'ici et que je pouvais ensuite prendre une navette le lendemain pour rejoindre Al Ais, l'un des 2 sites du canyon. Ca ne m'arrangeait pas du tout car Al Ais etait censé etre mon point d'arrivée a la fin du trek alors que je devais compencer par le site d'Hobas. En plus, le mec me reclamait 70n$ pour le trajet. Il avait l'air d'y avoir pas mal de passage de voitures sur le rond point et je prefera attendre une autre voiture qui puisse me deposer directement a Hobas. Le probleme est que le soleil etait deja en train de se coucher et qu'il n'allait pas tarder a faire nuit. Je patienta plus d'une heure avec mon ecriteau "Fish river canyon" avant qu'enfin un pec se decide a s'arreter pour me demander où j'allais. Je lui repondis Hobas et il me dit que c'etait bien plus facile d'y aller par la B4 que par la B1: damn, ce connard de chauffeur de bus qui m'avait planté là alors qu'il aurait pu m'apener directement a la jonction de la bonne route sur la B4.m! Je changea donc d'axe et fis 1/4 de tour de rond point avant de retendre le bras. Le soleil avait deja disparu quand un local en 4x4 s'arreta pour me demander où j'allais. Il s'arreta peut etre 20m apres moi et un autre local qui attendait là egalement se rua sur la voiture pour monter avant moi alors que j'etais le seul a tendre le pouce avec mon panneau: l'enfoiré! Je courus a la fenetre du conducteur et lui dis "Hobas". Il medit qu'il allait dans cette direction et qu'il pouvait me laisser a la jonction sur la B4: mieux que rien! Je mis mon sac a l'arriere du pick up et pris place a cote de l'opportuniste qui eut le droit au levier de vitesse dans le fion pendant tout le trajet:na!
Le chauffeur travaillait dans les mines et etait un specialiste en explosif. Il faisait sauter les roches a la dynamite mais que dans des mines a ciel ouvert: pas fou le lascar! Il ne connaissait pas trop le chemin mais me dit que c'etait dangereux de rester ici seul dehors la nuit. Il ne connaissait pas le chemin pour Hobas ni les distances et avait encore pres de 500km a parcourir pour rejoindre sa destination mais il me proposa moyennant finance de me deposer a Hobas directement si ca ne faisait pas trop loin de la jonction. On fit pres de 80km avant d'arriver a cet embranchement qui s'appelait Seeheim et là, pas cool: le panneau pour Hobas indiquait 157km sur piste et il faisait deja nuit noire. Une voiture nous doubla alors que l'on cherchait une solution. La chance...alors qu'il n'y avait pas ame qui vive a des kms a la ronde ici...pas meme un arbre, juste un desert aride. On prit en chasse la voiture et il s'avera que la dame qui conduisait la voiture etait en fait une employé d'un hotel situé a seulement quelques kms d'ici, caché dans les rochers. Mon dynamiteur me proposa alors de m'y deposer. C'etait mieux que rien et j'essayerai de rejoindre le site le lendemain matin. 
L'hotel etait completement caché et invisible de la piste mais il s'agissait en fait d'une enorme batisse, presqu'un chateau, avec piscine, verdure and co. Ca n'avait pas l'air donné et il y avait quelques vieux touristes sud africains blancs qui etaient là a siroter une biere dans le patio. La nana a l'acceuil me proposa un emplacement de camping a 100n$ (7€) avec electricité, douche et cuisine: parfait! Je me fis un bref diner avec mon rechaud et pus m'endormir sous ma tente a la belle etoile: le ciel etait magnifique bien que le temps un peu glacial.

La nana m'avait conseillé de me pointer a 6h du mat sur la piste pour avoir une chance de trouver un ride. Mon idée la veille etait d'arriver en fin de journée a Hobas pour trouver un groupe auquel je pourrais pe greffer. Je pensais que c'etait encore jouable si j'arrivais suffisament tot ce matin. Pas une seule voiture ne passa sur cette route pendant plus de 2h! Un camion se pointa vers 8h pour me sire qu'il allait juste quelques kms plus loin. Sinon rien, le neant! Je me disais que les touristes allaient venir de Windhoeck et que s'ils partaient le matin de bonne heure, ils pouvaient etre là sur les coups de midi...puis ma bonne etoile me donna de nouveau un coup de pouce: un mec se pointa vers 9h du mat, seul dans sa voiture. Il s'arreta et me dit qu'il allait justement a Hobas visiter le canyon: cadeau!! Il s'appellait Linsen, 28 ans, sud africain venant de Cap Town. Il etait venu pour le mariage d'un pote a un pote et avait ete pris comme photographe, sa passion! Il etait venu de Cape Town en voiture soit pres de 1500km pour aller jusqu'a Swakop avec un de ses associés puis ce dernier avait du revenir en urgence par avion au Cape. Il se tapait le chemin du retour tout seul et etait content d'avoir un peu de compagnie!
Un des touristes sud africains de l'hotel m'avait conseillé de m'arreter au Canyon Roadhouse, un charmant bar hotel pres d'Hobas qui avait une deco toute particuliere. On s'y arreta et j'offris une biere a Linsen pour le remercier. L'endroit etait vraiment special. L'interieur etait rempli de vieilles voitures d'epoque avec des centaines de plaques d'immatriculation de voitures aux murs. A l'exterieur, je ne sais pas comment ils avaient fait mais des arbes avaient poussé au milieu du capot des vieilles carcasses et cela donnait un charme fou a l'endroit.
Bref, on rejoignit le site d'Hobas vers11h et je me pointa au bureau des reservations. La nana me dit qu'il fallait etre 3 pour demarrer le trail et je lui repondis que je marchais vite et que je pouvais peut etre rejoindre le groupe qui etait parti ce matin. La nana n'eut pas le temps de me repondre qu'une autre femme prit la parole derriere moi en disant qu'elle aussi voulait rejoindre le groupe de ce matin, qu'il s'agissait d'amis et qu'elle etait un peu a la bourre: le bol! Il s'avera que cette femme, Jenny, etait venu du Cape avec 3 autres amis pour faire le trail et qu'arrivés a la frontiere, située a 250km d'ici, elle s'etait apercu qu'elle n'avait pas pris oe bon passeport et que celui-ci etait perimé! Elle se retrouvait alors bloquée a la frontiere et ses amis avaient reussi a lui degoter une voiture pour la ramener a Cape Town. Elle ne s'etait pas demontée pour autant. A peine arrivée a Cape Town, soit pres de 750km de la frontiere, elle fonca chercher son passeport, prit la voiture de sa fille et retourna a la frontiere pour arriver jusqu'ici apres avoir roulé toute la nuit. Motivée la nana alors qu'elle avait 58ans tout de meme.
En tout cas, c'etait ma chance. Jenny donna le no de reservation et me proposa de faire la marche ensemble: perfect! La nana du bureau accepta de nous laisser partir tous les 2. Jenny paqueta ses affaires, laissa sa voiture là et Linsen nous amena au view point tout d'abord situé a 10km d'ici puis au depart du trail.

Le point de vue etait juste grandiose. Quand je me suis approché du trou et ai vu l'immensité du truc, ca m'a fait un haut le coeur. Le canyon ne se voyait pas de loin car il etait bien sur sous le niveau de la terre et d'un coup, etre plongé dans ce gouffre aux falaises sans fin qui tombaient a pic fut probablement l'une des plus belles sensations que j'eus en Namibie. 

Linsen nous laissa là après m'avoir laissé son nº et proposé de m'héberger chez lui a Cape Town. On débuta la descente avec Jenny mais je vis assez vite qu'elle galerait. Elle avait pourtant déjà bien allégé son sac en me donnant pas mal de bouffe mais elle n'était juste pas a l'aise a la descente. Apres 10' où l'on n'avait pas bien avancé, je décida de prendre son sac et le mis sur mon torse. Ce ne fut pas évident de trouver mes appuis vu que son sac était assez imposant mais tout de même plus rapide. La descente de la paroi dura près d'une heure et demi et déboucha sur une jolie plage de sable fin. Il ne restait plus qu'a suivre la rivière...dans le bon sens! Jenny était arrivée en bas un peu après moi et elle avait commencé a partir sur la droite, a l'opposé de là où on allait. Je n'ose imaginer si elle avait été toute seule et qu'elle se soit gourée de coté.
Vu que je marchais tout de même a une cadence un peu plus soutenue qu'elle, je lui dis que j'allais partir devant afin d'essayer de rattraper ses amis pour les prévenir qu'elle était là. Je la laissais marcher seule dans le canyon mais il n'y avait pas beaucoup d'autres solutions non plus.
La balade le long de la rivière était de toute beauté: a chaque nouveau virage, un décor diffèrent et des formes toujours plus changeantes sur les parois verticales du canyon. Il fallait de temps traverser la rivière afin de pouvoir bien couper les virages mais cette dernière n'était pas toujours franchissable et il fallait donc choisir son moment au petit bonheur la chance. 
Apres quelques heures de marche, je rejoins un couple de 2 personnes qui me dirent que les amis de Jenny étaient devant pas trop loin. Eux faisaient le canyon pour la 3eme fois: de vrais fans!
Je ne réussis a les rattraper qu'a16h30 alors qu'ils s'étaient arrêtés pour poser leur campement: 3 lascars allant de 60 a 70 ans mais plutôt bien affutés. Quand je leurs appris la nouvelle, ils étaient tellement au tacquet que 2 d'entre eux décidèrent de rebrousser chemin pour donner un coup de main a Jenny. Le problème est qu'il allait faire nuit dans une heure et que j'avais laissé Jenny il y a bien 3h de ça. 
Je resta au camp avec le 3eme larron: Edouard un asset manager encore en activité mais qui travaillait désormais a son compte. On était en train de discuter finance lorsque tout d'un coup, alors que j'etais assis sur mon sa a dos que j'avais posé sur le sable, un énorme scorpion apparut entre nous deux alors qu'on était assis face a face a a peine 1,5m d'écart. Le scorpion était sorti de sous mon sac! Je me mis direct debout pour m'écarter, un peu en panique. Edouard, quand a lui, très calmement, se saisit du premier petit bout de bois qui lui passa sous la main pour faire déguerpir le scorpion. Quel sang froid! Il faut dire qu'Edouard était initialement originaire du Zimbabwé où il y avait été militaire puis il avait quitté le pays il y a plus d'une dizaine d'années alors qu'il sentait que ça tournait mal. Depuis, la plupart des blancs, propriétaires terriens, ont été chassés du Zimbabwé avec des conséquences désastreuses pour l'économie locale.
Il était 19h30 et il faisait nuit noire depuis longtemps quand les 2 autres revinrent avec Jenny qu'ils avaient fini par trouver. J'avais eu peur qu'il lui arrive quelque chose et je fus soulagé de la voir en forme, plus battante que jamais!
J'etais le seul a avoir pris une tente avec moi. Tous avaient seulement un sac de couchage et un tarp a mettre dessous, pour éviter que les scorpions ne se hissent a l'intérieur du sac de couchage pendant votre sommeil. Je décida de faire de même et de ne pas utiliser ma tente et je pus ainsi profiter pleinement des étoiles dans le ciel. 
On se leva tous assez tôt le matin mais le temps de préparer chacun son petit dej et de lever le camp, on ne décolla que vers 7:30 du mat. On avait passé la nuit au km 8 seulement a un endroit appelé "Vespa". Je vous laisse deviner pourquoi!
On partit et notre colonne s'étira assez vite car on n'allait pas tous a la même vitesse. On passa devant une source d'eau chaude naturelle puis on se sépara. Au bout de quelques heures, Barry, un des 3 gaillards, réussit a me rattraper. Il avait une super cadence et allait même plus vite que moi sur le plat! Il faut dire qu'ils venaient tous de Cape Town et étaient surentrainés. C'est simple: ils marchaient tous les jours de la semaine.
On s'arrêta a un endroit pour attendre le reste du groupe et j'en profita pour escalader une des parois qui avait l'air jouable afin de pouvoir voir le canyon par le haut. Je réussis sans difficulté a atteindre les 4/5eme de la paroi mais les derniers dizaines de mètres étaient une paroi super verticale faite de roche meuble peu propice a l'escalade: impossible a passer et j'avais beau longer la paroi pour trouver un passage, toujours la même verticalité. On était juste bloqué dans ce canyon et condamné a aller jusqu'au bout. Il y avait tout de même quelques échappatoires indiqués sur la carte mais encore fallait-il les atteindre. Bref, mieux valait ne rien se casser et finir le canyon en bonne santé.
On s'arrêta finalement au km20 où l'on posa notre nouveau campement pour la nuit. Je n'étais pas trop satisfait du rythme de marche et me dis que je partirais en solo le lendemain matin. En allant chercher de l'eau a la rivière alors que la nuit commençait a tomber, je glissa sur de la bout et le gros orteil de mon pied gauche se luxa. Pas cool! 
Le lendemain matin, je me réveilla a 5h du mat et fus près a partir a 6:30alors que les autres se réveillaient a peine. Je leurs promis qu'on irait se boire un coup a Cape Town et fila a l'anglaise.
La marche dans ce canyon était toujours aussi agréable bien qu'il y faisait bien froid le matin avant que les 1ers rayons de soleil n'apparaissent puis bien chaud jusqu'a la fin de journée. Je me baigna plusieurs fois dans les eaux de la rivière a l'occasion d'une traversée de celle-ci. J'avais de la bouffe pour au moins 10 jours avec moi et aurais pu rester profiter de l'endroit un peu plus mais je m'étais mis en tête de rejoindre Cape Town pour le we et on était déjà mercredi.
Je passa une colonie de babouins en plein désert qui se dissimulaient tant bien que mal dans les maigres arbustes qui se trouvaient là. Je n'étais pas trop en confiance vu que je marchais seul et qu'ils étaient plutôt nombreux et accéléra le pas.
Vers le km30, je rencontra les derniers du groupe parti le dimanche soit un jour avant moi et je pris plein d'info, notamment une carte qu'un des mecs du groupe avait confectionne lui-même après être venu 6 fois ici! Il y indiquait tous les raccourcis possibles dont certains n'étaient pas présents sur la carte que m'avait donné Jenny. Il faut savoir que le trail dans le canyon était annoncé a 90km mais se réduisait fortement a 75km si l'on empruntait les raccourcis. J'entrepris de prendre celui qui n'était que sur ma nouvelle carte mais ne fut pas sur de l'embranchement exact où celui-ci démarrait. Je gravis une montagne en plein caniar en 30' et me retrouva alors dans une vallée descendante le long du lit d'une riviere asséchée. Je suivi ce passage pendant une bonne heure avant de retrouver le chemin de base. Un dernier passage de rivière et je me retrouvis au km50. Il était 4:30et il y avait un autre short cut qui partait dans la montagne mais qui avait l'air assez long sur la carte. Je décida de ne pas tenter le diable et de poser mon campement ici. L'endroit était idéal: une petite plage de sable surélevée au bord de l'eau et un peu a l'abri du vent. C'était le soir de pleine lune et celle-ci m'éclaira toute la nuit. Je me leva a 4h et partis vers les 5h30 alors qu'il ne faisait pas encore jour. Le lever de soleil fut assez sympa avec les rochers qui apparaissaient sous un nouvel angle une fois la lumière du soleil les ayant atteint. 
Je croisa le 1er groupe parti le dimanche et on partagea un repas ensemble: eux le petit déjeuner et moi mon déjeuner! Ils étaient un groupe de 7 joyeux lurons, tous de Cape Town. On fit un bout de chemin ensemble et nous croisames de nouveau des chevaux sauvages. Je les abandonna un peu plus loin pour finir seul et arriva vers 14h a Al Ais.
3 jours complets pour boucler ces 90km: pas mal. Je m'octroya un bon soda bien frais et je retrouvis le reste de mes affaires que Linsen avait eu la gentillesse de me déposer ici.
Les autres rencontrés précédemment le matin me rejoignirent quelques heures plus tard. On décida de diner ensemble et de se faire tous ensemble un bon bain aux sources d'eaux chaudes du spa de l'hotel. J'avais quand même pas mal poussé physiquement et ce bain me fit le plus grand bien. Je décida de me reposer la nuit ici et de partir tôt le lendemain pour faire de l'auto-stop et rejoindre Cape Town.




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