J'avais initialement l'intention de prendre un vol pour Dawei, une petite ville dans le sud du pays, pas du tout touristique et dont on m'avait vanté la beauté de ses plages ainsi que sa croisière en bateau jusqu'a une autre ville Myiuzk. Or j'ai eu toutes les peines du monde a réserver mon vol en avion, censé être le seul moyen de rejoindre ce coin reculé de Birmanie, la zone entre Rangoon et Dawei étant interdite aux touristes par la voie terrestre (du moins, c'est ce que les guides touristiques décrivaient dans leur livre tel le lonely planet). Il faut savoir qu'il y a une multitude de compagnies aériennes en Birmanie qui sont en fait toutes détenues par la junte militaire et qu'il n'est pas possible de trouver certains de ces vols sur internet, quand on arrive a avoir une connexion potable dans le pays. J'ai finalement booké mon vol via mon auberge de jeunesse et après avoir payé ce dernier, je me suis aperçu que la nana s'était trompée et avait booké un vol pour Myuizk au lieu de Dawei! Pas grave, je me suis dit que j'allais faire le trajet en bateau dans l'autre sens dans ce cas.
Le vol s'est finalement arrêté dans un endroit complètement paumé au beau milieu des mangroves. L'aéroport était minus et alors que je m'apprêtais a descendre, un peu anxieux de débarquer dans un tel endroit sans rien avoir préparé, un des passagers m'a signalé que Myuizk était le prochain arrêt! Et pourtant impossible de savoir où on avait fait escale, le nom de l'aéroport ne figurant sur aucune carte que j'avais.
Je débarquai finalement a Myuizk une heure plus tard, dans un aéroport pas beaucoup plus grand que le précédent et alors que j'attendais que les bagages soient livrés, je vis 2 blancs attablés au bar de l'aéroport coté départ qui purent me donner quelques précieux renseignements et notamment sur un endroit où dormir en ville. Ils me dirent qu'il n'y avait pas grand chose a faire ici mais que la croisière en bateau jusqu'a Dawei était jolie et qu'ensuite, Dawei valait vraiment le coup.
Apres avoir passé les formalités d'usage, a savoir signalé ma présence en tant que touriste au bureau militaire, je pris une moto taxi et me pointa a la guest house que l'on m'avait conseillée, le White Pearl. A part un hotel juste a coté, c'était la seule guesthouse de la ville et pour cause, il n'y avait tout simplement aucun touriste, blanc tout du moins. On m'avait parlé d'une archipel d'iles magnifiques aux abords de Myuizk mais je fus vite refroidi par le proprio de la guesthouse qui m'expliqua qu'il y avait bien un resort sur une de ces iles mais qu'il fallait débourser 1000$ pour pouvoir y résider. Qu'a part celui-là, les seuls moyens de se rendre dans ces archipels étaient soit de passer par un live diving boat thaïlandais qui offrait des croisières plongées mais seulement a partir de la thailande, soit de privatiser un bateau de pécheurs mais alors le cout était au minimum de 600$!
Je me restreins donc a une simple bicyclette a 1,5$/jour et fis un tour le long de la rue principale qui longeait le port. Effectivement pas grand chose a voir si ce n'est le contact avec les locaux, génial alors qu'ils étaient tous intrigués de voir un blanc ici. La plupart m'a réservé un super accueil et bien que leur anglais fut pour la plupart limité a quelques mots, le contact passait super bien et les échanges étaient très chaleureux.
Je ne m'éternisai pas pour autant et le lendemain, j'étais déjà dans le bateau direction Dawei. La traversée m'avait couté 25$ tout de même et je m'attendais a un bateau décent, surtout qu'ils annonçaient un "speed boat". Il s'agissait au final d'un ferry, qui certes avançait vite sur l'eau, et encore heureux car les distances étaient importantes, on pouvait rejoindre Dawei en avion d'ici, mais super vieux et crade a l'intérieur. Le bateau était bondé avec des familles entassées un peu partout, le ponton a l'arrière étant "réservé" a ceux qui n'avaient pas de billet! Etant le seul touriste a bord, on me fit quand même une place sur une banquette un peu surchargée.
Le trajet se révéla plutôt ennuyeux avec pas grand chose a voir. L'eau était de couleur marron et on ne croisa de la mangrove que sur la fin. Il y eu un 1er arrêt au beau milieu de nul part et je me suis demandé ce que je foutais là jusqu'au moment où on m'expliqua que mon arrêt n'était pas celui là. Quelques heures plus tard, un second arrêt dans un endroit tout aussi paumé, je me suis dit que c'était de nouveau un arret intermédiaire et suis resté dans le bateau jusqu'a que je m'aperçoive sue j'étais quasi tout seul dedans et que c'était cette fois-ci le bon arrêt!
Le vol s'est finalement arrêté dans un endroit complètement paumé au beau milieu des mangroves. L'aéroport était minus et alors que je m'apprêtais a descendre, un peu anxieux de débarquer dans un tel endroit sans rien avoir préparé, un des passagers m'a signalé que Myuizk était le prochain arrêt! Et pourtant impossible de savoir où on avait fait escale, le nom de l'aéroport ne figurant sur aucune carte que j'avais.
Je débarquai finalement a Myuizk une heure plus tard, dans un aéroport pas beaucoup plus grand que le précédent et alors que j'attendais que les bagages soient livrés, je vis 2 blancs attablés au bar de l'aéroport coté départ qui purent me donner quelques précieux renseignements et notamment sur un endroit où dormir en ville. Ils me dirent qu'il n'y avait pas grand chose a faire ici mais que la croisière en bateau jusqu'a Dawei était jolie et qu'ensuite, Dawei valait vraiment le coup.
Apres avoir passé les formalités d'usage, a savoir signalé ma présence en tant que touriste au bureau militaire, je pris une moto taxi et me pointa a la guest house que l'on m'avait conseillée, le White Pearl. A part un hotel juste a coté, c'était la seule guesthouse de la ville et pour cause, il n'y avait tout simplement aucun touriste, blanc tout du moins. On m'avait parlé d'une archipel d'iles magnifiques aux abords de Myuizk mais je fus vite refroidi par le proprio de la guesthouse qui m'expliqua qu'il y avait bien un resort sur une de ces iles mais qu'il fallait débourser 1000$ pour pouvoir y résider. Qu'a part celui-là, les seuls moyens de se rendre dans ces archipels étaient soit de passer par un live diving boat thaïlandais qui offrait des croisières plongées mais seulement a partir de la thailande, soit de privatiser un bateau de pécheurs mais alors le cout était au minimum de 600$!
Je me restreins donc a une simple bicyclette a 1,5$/jour et fis un tour le long de la rue principale qui longeait le port. Effectivement pas grand chose a voir si ce n'est le contact avec les locaux, génial alors qu'ils étaient tous intrigués de voir un blanc ici. La plupart m'a réservé un super accueil et bien que leur anglais fut pour la plupart limité a quelques mots, le contact passait super bien et les échanges étaient très chaleureux.
Je ne m'éternisai pas pour autant et le lendemain, j'étais déjà dans le bateau direction Dawei. La traversée m'avait couté 25$ tout de même et je m'attendais a un bateau décent, surtout qu'ils annonçaient un "speed boat". Il s'agissait au final d'un ferry, qui certes avançait vite sur l'eau, et encore heureux car les distances étaient importantes, on pouvait rejoindre Dawei en avion d'ici, mais super vieux et crade a l'intérieur. Le bateau était bondé avec des familles entassées un peu partout, le ponton a l'arrière étant "réservé" a ceux qui n'avaient pas de billet! Etant le seul touriste a bord, on me fit quand même une place sur une banquette un peu surchargée.
Le trajet se révéla plutôt ennuyeux avec pas grand chose a voir. L'eau était de couleur marron et on ne croisa de la mangrove que sur la fin. Il y eu un 1er arrêt au beau milieu de nul part et je me suis demandé ce que je foutais là jusqu'au moment où on m'expliqua que mon arrêt n'était pas celui là. Quelques heures plus tard, un second arrêt dans un endroit tout aussi paumé, je me suis dit que c'était de nouveau un arret intermédiaire et suis resté dans le bateau jusqu'a que je m'aperçoive sue j'étais quasi tout seul dedans et que c'était cette fois-ci le bon arrêt!
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