Le fait de prendre le bus nous a permit de rejoindre des 12h l'auberge de jeunesse que nous avions réservée face au musée de Guggenheim et d'y déposer nos sacs, dans un grand dortoir d'une vingtaine de lits sans fenêtre, afin d'entreprendre la visite de la ville plus légers.
On a bien aimé Bilbao que ce soit sa partie nouvelle avec un centre ville assez moderne et surtout le fameux musée Guggenheim qui tronait en bord de rivière. La vieille ville etait un petit bijou avec plein de petites ruelles qui serpentaient de ci de là mais ce que l'on a apprecié par dessus tout a Bilbao, c'est le magasin Décathlon situé en plein centre ville, le seul a notre connaissance sur le chemin de Compostelle. Ca parait anodin comme ca car on a l'habitude d'y aller en voiture vu que la plupart d'entre eux sont situés dans des zones commerciales en dehors des villes mais là, pelerin oblige, pas de voiture! On a commencé par changer nos semelles intérieures de chaussures tous les 2. En effet, bien qu'on se soit équipé avec la "Rolls" de la chaussure de longue rando, la Renegade de Lowa, la semelle intérieure laissait clairement a désirer et on ressentait tous les 2 des douleurs sur la voûte plantaire en fin de journée. De mon côté, j'avais déjà fait un 1er achat de semelles en pharmacie en France au bout d'une semaine mais je ressentais encore d'atroces sensations de froid des que j'arrêtais la marche tous les soirs sous les pieds. Mamoune a fait l'acquisition d'un nouveau pantalon de rando. En fait, exactement le meme modele que celui qu'on avait pris a Paris avant de partir mais 2 tailles en dessous tellement elle avait aminci! Mon réchaud tirait la gueule aussi et j'en ai profité pour le changer. On était paré pour continuer notre périple. On a bien géré notre timing ce jour là en faisant les balades extérieures au début puis des que le temps s'est mis a se degrader avec de fortes pluies, on a pris le métro pour faire la visite du fameux musée de Guggenheim, nouvel emblème de la ville. Le building en lui-même est une véritable oeuvre d'art avec comme particularité qu'aucune ligne du bâtiment n'était droite. Meme la montée d'ascenseur était courbée. Au niveau des oeuvres d'art, il y avait surtout du moderne et des courants d'arts abstraits voir très abstraits comme un tableau complètement noir devant lequel on s'est arrêté 5 bonnes minutes a écouter les explications de l'audio guide! La partie qui nous a le plus marqué tous les 2 s'appelait "Infinity": il s'agissait d'énormes pans ondulés de ferrailles calés dans une des plus grandes salles du monde et qui étaient organisés tels de vrais labyrinthes. L'impression quand on se baladait a l'interieur était tres étrange. Les pans étaient si élevés et on tournait comme dans une spirale qu'on en perdait la notion de temps et d'espace.
De retour à l'auberge de jeunesse, on a rencontré Alice, une bresilienne de Sao Paulo et Nadine d'Allemagne que nous avions croisées au Carmel de Markina-Xemen l'avant veille. On a passé la soirée a refaire le monde autour de bonnes bouteilles de vin cheap Rioja. Le lendemain, le mari de Nadine la rejoignait pour démarrer son Camino d'ici et on a récupéré Alice qui a continué son chemin en notre compagnie.
C'est ainsi qu'un nouveau chapitre commençait dans la région de Cantabrie...
lien vers la vidéo Bilbao
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