Retour a Cuba alors que j'y avais deja fait un premier arrêt lors du 1er tour du monde en 2012. Il faut dire que l'ile s'étend sur plus de 1200km de long et qu'on avait fait a l'époque que la partie Ouest de l'ile.
Du coup, après avoir passé une nuit dans le Vedado de la Havane, j'ai pris un vol direct pour la region de l'Est, l'Oriente, et sa capitale Santiago de Cuba. Une jolie ville qui s'articule autour de 4 places principales où toute la vie locale se passe. Beaucoup de musique dans la rue et des concerts un peu partout dans les casas de la musica. En revanche, beaucoup de touristes aussi et pas des meilleurs ce qui fait que les locaux ont plutôt tendance a prendre les visiteurs pour des jambons. Un peu le même sentiment que celui qu'on avait eu lors du 1er passage. Le pays a tout de meme commencé a changer depuis 4 ans ave notamment un accès a internet possible sur des spots wifi par les touristes et les locaux alors qu'a l'époque, seuls les touristes avaient accès a internet et seulement dans des cybercafés bien ciblés.
Par contre, toujours ces 2 monnaies nationales qui coexistent: les pesos cubains pour les locaux et les pesos convertibles pour les étrangers, dont la valeur est 25 fois plus que le peso. Comment voulez-vous avoir une interaction cohérente et amicale non basée sur l'argent avec de telles differences? Car tout est en double et en parallèle ici: des restaurants aux hotels en passant par les transports. Il n'est pas interdit d'utiliser les services payables en pesos mais en tant que touristes, on n'est pas censé détenir des pesos dans les poches.
Santiago m'a un peu fait penser a Salvador de Bahia au Bresil avec cette même ferveur pour la musique.
Je suis allé faire un tour sur la plage locale puis ai assisté a la cérémonie du tir du canon a la forteresse qui gardait l'embouchure de la baie lors d'un joli coucher de soleil.
Apres y être resté quelques jours, je suis allé tout a l'est du pays pour voir le village de Baracoa, en passant par la région de Guantanamo. On est passé en quelques heures de bus d'un paysage désertique et ultra sec près de Guantanamo a une vallée plus fertile et verte sur Baracoa, non sans avoir franchi une barrière de montagnes.
La ville de Baracoa a été frappée par un typhon en novembre dernier et on pouvait voir les palmiers couchés ici et là ainsi que le pont reliant la partie nord complètement emporté. Rien de folichon a faire ici mais plus s'imprégner de la quietude locale caribéenne. Le mont Yunke prônait en fond d'image a l'arrière de la ville et m'a rappelé Table Mountain a Cape Town.
Je suis allé faire un tour dans le parc national d'Humbolt mais ce dernier avait été bien endommagé et il n'y avait pas grand chose a y voir, si ce n'est la plus petite grenouille du monde présentée dans un tupperware.
Un petit plouf dans les eaux de l'Atlantique avant d'être surpris par une forte averse qui me ramena a la pousada.
Le lendemain, je revenais deja sur Santiago pour remonter plus au centre de l'ile.
J'ai profité de la journée a Santiago, en attendant le bus de nuit pour Trinidad, pour aller faire un stop sur une ile de pêcheurs a l'interieur de l'embouchure protégée par la fameuse forteresse.
Je suis arrivé super tot a Trinidad le lendemain et ai enchainé par une petite trempette dans les eaux des Caraïbes cette fois. Une plongée bouteille mais quasi aucun poisson a y voir malheureusement. En tout cas, le soleil tapait fort et je commençais de plus en plus a ressembler a un local! J'avais deja trainé mes guêtres ici lors de mon 1er passage mais quasi aucun souvenir alors que le centre ville de Trinidad ressemble a un vieux musée colonial avec ses bâtisses authentiques de l'époque des colons.
Le lendemain, je suis allé faire un petit galop a cheval dans la vallée de Los Ingenios qui s'est terminé par un plouf dans une cascade rafraichissante.
Je reprenais de nouveau le bus longue distance pour arriver a la Havane de nuit afin de rejoindre Eric, le 1er de mon groupe de pote de "kitters" a être arrivé. Venant de Tahiti, il avait pris un peu d'avance sur les autres. On a passé le we sur Miramar, la banlieue chic de la Havane puis on a rejoint les 2 villas qu'on avait louées pour la semaine a Playas del Este, dans le trou perdu de Tarara, a 20km de Habana vieja.
Le vent fut au rdv au debut et a la fin de la semaine avec une grosse journée a presque 30 noeuds. Malheureusement le matos du centre de kite n'était pas des meilleurs et les conditions de navigation s'en sont retrouvées assez détériorées.
On a passé une journée a faire la visite de la dernière usine de fabrication de cigares cubains et a errer dans les ruelles de Centro Habana et Habana Vieja. Le lendemain, on a aussi visiter le paseo, le Malecon, cette artère qui longue le bord de mer, puis la rue Hallen, fameuse pour les peintures murales en extérieure réalisées par un artiste local. Un petit verre a l'hotel Nacional pour faire comme les autres touristes et le tour était quasi bouclé.
Il ne restait plus qu'a reprendre l'avion retour et retrouver le froid hivernal et grisonnant parisien...
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