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mardi 21 février 2017

201610 Hautes Pyrénées


Ca faisait un bout de temps que j'avais la chaîne des Pyrénées en tête. Depuis le Népal pour être précis où j'avais rencontré des montagnards du pays basque alors que l'on grimpait dans l'Annapurna sanctuaire qui m'avaient vanté la beauté de leur région.

Viaduc de Millau puis canal du midi avant d'enfin arriver dans la fameuse chaine de montagnes des Hautes Pyrénées. J'ai commencé par la partie française d'où mon frère revenait tout juste après une petite virée avec sa famille. Un petit tour au Pic du midi en mode escalade avant d'arriver a Gavarnie où j'ai pu juste avant la nuit poser une tente a l'abri des regards au fond du cirque dans un endroit surréaliste. Le cirque de Gavarnie est une énorme falaise de plus de mille mètres qui vous fait face au fond d'un cirque. Par contre, c'était le debut de l'hiver et dès que le soleil a disparu derrière les montagnes, j'ai vite senti le thermomètre chuté en flèche. Le lendemain matin, ma tente était toute recouverte de givre, une nuit bien fraiche! Un endroit tout de même assez magique, surtout visité de la sorte, en dehors des heures de pointe de la masse touristique.
Une petite via ferrata au passage avant de monter jusqu'a la brèche de Roland, porte naturelle qui permet de passer coté espagnol en aillant le cirque de Gavarnie juste en contrebas. 
En revanche, au niveau météo, les secouristes prévoyaient une forte tombée de neige pendant les 2 prochains jours et m'avaient vivement conseillé de ne pas camper sur le haut plateau.
Du coup, j'ai préféré rebrousser chemin et passer la frontière en faisant le tour, une boucle de plus de 200km! En chemin, j'ai traversé plusieurs autres cirques et vallée mais le temps s'étant effectivement dégradé, j'ai préféré continuer un peu plus au sud dans la region d'Aragon afin de visiter le coin de Rodellar, mondialement réputé pour ses rapids et la pratique du canyoning. 
L'endroit est aussi devenu reconnu pour l'escalade. J'ai pu en admirer certains lors d'un trek dans la région sur des parois complètement en dévers a plus de 100m d'altitude, de vraies araignées.
Un petit tour au camping du coin quasi abandonné avant de tenter la descente en canyoning d'un des torrents. Un peu dangereux sans guide car il y avait des sauts où le niveau de l'eau était carrément limite. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas pu faire les plus connus, une autre raison de repasser dans le coin a un autre moment de l'année.



Je suis ensuite remonté plus au nord pour retrouver les Pyrénées dans la vallée de Ordesa. Il y avait une super ambiance au village qui était en pleine effervescence du a leur festival annuel qui battait son plein. 
Le lendemain matin, petite traversée du cirque de Saosa avant de partir en expédition sur le Mont Perdu, 4eme plus haut sommet des Pyrénées a un peu plus de 3000m d'altitude. J'avais prévu de faire une halte au refuge de Goritz en chemin, soit a la montée soit a la descente car les locaux m'avaient dit que ca allait faire court de tout faire sur une seule journée. Je suis donc parti avec ma tente et tout mon barda, le refuge étant surbooké depuis des mois déjà. La 1ere partie ressemble assez au cirque de Gavarnie sauf que là on peut le monter dans un décor époustouflant. Quelques heures après le refuge de Goritz, la neige faisait son apparition puis il a fallu, sur les derniers pans, chausser les crampons pour passer la partie glacée. Toute la montée s'est faite au soleil et a couvert du vent jusqu'a la toute fin où un vent glacial venait frapper la pointe du Mont Perdu. Autant vous dire qu'il ne fallait ps trainer au sommet, d'autant plus que j'avais croisé plein de gens a la 1ere partie de la montée mais plus personne a la descente. J'étais le bon dernier et avais commencé vraiment tard l'ascension. Je suis revenu au refuge de Goritz juste avant la tombée de la nuit mais ai finalement décidé de finir ca dans la meme journée et ai continué pendant près de 4h a la frontale pour rejoindre mon point de départ et rouler directement sur le chemin du retour jusqu'a Paris. J'avais tout de meme bien forcé avec plus de 12h de marche et ce qui devait arriver arriva: nouvelle crise de malaria sur la route du retour alors que je conduisais avec des spasmes et une grosse montée de fièvre. Décidément, ce satané parasite n'allait pas me lâcher de si tôt...




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