Murtaza a réussi a me dégoter une jeep avec chauffeur a la dernière minute pour un tour sur ce plateau de Deosai le lendemain. Il était déjà tard et pourtant on est parvenu a négocier un départ super tôt, a 6am, ayant remarqué lors de ma 1ere matinée qu’il commençait a faire jour des 4h du mat ici!
Le prix convenu était de 12,000 roupies, soit 100$.
L’intérêt de ce haut plateau est son altitude: 4000m ce qui va me permettre une bonne acclimatation avant de partir en montagne. La route était bien pittoresque avec quasi que de la piste tout le long et des décors splendides. En chemin, on est tombé sur un couple d’anglais qui était venu jusqu’ici a moto! Ils étaient passés par la Chine mais n’ont pas été bien reçus. Ils prévoyaient de sortir par Waga Border pour rejoindre l’Inde: pas gagné non plus vu ce que j’avais constaté lors de mon dernier périple a Lahore.
En chemin, on a croisé de nombreuses marmottes, a priori la bestiole la plus présente ici a Deosai. Il y a sinon une colonie de 300 ours bruns mais pas pu en spotter un seul, la saison étant plutôt en avril.
On est allé jusqu’a un lac d’altitude renommé où il y avait un peu trop de touristes pakistanais a mon gout, bruyants et sales (99% des touristes dans le Gilgit-Baltistan sont des pakistanais). Je suis allé faire une petite marche en retrait pour prendre de la hauteur. J’ai tout de suite senti l’effet de l’altitude avec le souffle court et les jambes lourdes dès les premiers pas.
On aurait pu rentrer le soir même bien qu’on est mis près de 5h à atteindre le lac mais je tenais absolument a passer une nuit dans ma tente a la belle étoile. J’avais entendu dire que la nuit, le ciel était incroyable et que l’on pouvait voir la voie lactée très distinctement. On s’est trouvé un joli spot en bord de rivière: sympa si on enlève les moustiques assez voraces et les pakistanais qui en début de soirée sont venus pêcher, la sono a fond avec leurs jeeps! Mais dès 19h, tout est redevenu calme, la nature a pu reprendre ses droits et j’ai profité pleinement de la beauté du lieu, laissant ma tente ouverte et ma tête dépassée au dehors, dans les étoiles.
Le lendemain, le retour a la guesthouse et a la réalité fut moins cool. L’auberge de Murtaza était pleine: il avait un groupe de 25 touristes pakistanais et ca ne se passait pas super entre eux. On est allé revoir une des agences pour checker où ils en étaient au niveau de l’obtention de mon permis de marche.
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