Retour dans la capitale de Sabah a Kota Kinabalu où cette fois-ci je m'y suis arrêté. Malheureusement, pas grand chose a y faire, l'attraction principale, la montée du mont Kinabalu, étant toujours fermée suite au tremblement de terre qu'il y a eu il y a quelques jours ici. La ville est assez laide et la baignade déconseillée tellement les eaux sont polluées aux abords de KK. En revanche, en prenant un bateau, je suis allé visiter les quelques petits ilots environnants plus propices a la baignade mais rien a voir avec les eaux translucides de Sipadan.
Je ne me suis pas attardé ici et ai pris un vol en direction du Sarawak, la 2eme région de Borneo appartenant a la Malaisie. J'ai atterri a Mulu, un tout petit village accessible exclusivement par avion, planté au beau milieu de la jungle et au bord d'une rivière. On était a peine 5 dans l'avion mais j'ai quand même fait la connaissance de 2 toulousains parmi eux et ont a décider de faire des excursions ensemble sur le site de Mulu. L'endroit est connu pour abriter de magnifiques caves et notamment la Deer Cave, la grotte qui était encore il y a quelques années reconnue comme ayant la plus grande ouverture du monde (avant qu'elle ne se fasse détrôner par une grotte découverte au Vietnam il y a a peine 5 ans...affaire a suivre!) ainsi que des grottes souterraines figurant parmi les plus longues du monde avec des centaines de kms de galeries. La pluie a continué a tomber ici et c'est sous celle-ci qu'on a atteint l'entrée de la Deer cave juste avant le coucher de soleil, moment idéal pour spotter un événement tout a fait particulier et unique en son genre, la sortie journalière de millions de chauve-souris pour leur chasse nocturne. Il s'agit de la plus grande colonie de chauve-souris connue au monde avec d'après les guides près de 20 millions d'individus. Leurs ballets incessants étaient juste incroyable. Les chauve-souris, bien que chassant seules, sortaient groupées et leur essaim prenait une forme de spirale qui tournoyait dans les airs afin de tromper les prédateurs qui rodaient pour se servir au passage. Le spectacle a duré plus de 30 minutes non stop. Magique!
Le lendemain, on est parti dans une expédition que l'on a réussi, non sans mal, a booker a la dernière minute. Il faut dire que l'expédition que l'on voulait faire, la montée au site des Pinnacles, se fait généralement sur 3 jours mais mes comparses n'en disposaient que de 1,5. On est parti a 4h du mat en pirogue pour remonter la rivière. A certains passages, il y avait tellement peu de fonds que le moteur de notre embarcation ne parvenait pas a tourner assez vite et les piroguiers devaient alors user de leur grande rame pour remonter le courant. Apres plus d'une heure de traversée, on nous a laissé au milieu de nulle part et on a commencé le trek a pied. 2 bonnes heures pour atteindre le camp de base où l'on s'est restauré avant de commencer l'ascension. La pluie ne s'est pas arrêtée et on s'est fait attaquer les jambes par les sangsues. J'en ai eu 4 en a peine 2h de marche dont une qui avait eu le temps de bien se gaver de mon sang vu sa taille quand je l'ai retiré. Les sangsues utilisent un fort anesthésiant afin que l'on ne sente pas quand elles vous pompent du sang ainsi qu'un anti coagulant: charmantes bestioles!
La montée fut assez rude car le sol était extrêmement glissant et dangereux, surtout sur la fin où il y avait des murs de roche a passer. Je me suis presque revu sur les pans de l'Everest avec les échelles métalliques installées ici et là, la neige en moins. 3 bonnes heures de montée pour atteindre le sommet où la vue sur les Pinnacles étaient assez jolie. Ca m'a rappelé les tsingis de Madagascar.
On a tous chuté a la descente plusieurs fois tellement c'était glissant et on a fini au camp de base sous des trombes d'eaux. La nuit fut sommaire et on est reparti dar dar le lendemain avec de nouveau 2h de marche pour rejoindre la rivière. On s'est arrêté sur la trajet retour en pirogue pour visiter 2 autres grottes, qui contenaient des rivières souterraines.
Notre vol partait en début d'après midi mais le ciel couvert ne permettait pas aux avions d'atterrir et on a du patienter une bonne heure avant que notre avion y parvienne finalement en faisant un énorme détour pour trouver un éclairci.
Je laissais mes 2 toulousains a Kutching où eux prenaient une correspondance pour visiter le nord de la Malaisie. Quand a moi, je restai sur place pour visiter la capitale su Sarawak.
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